Le 2 février, c’est la Chandeleur ! Pour ceux qui la fêtent, c’est l’occasion de faire sauter les crêpes ! Mais quelles en sont les origines ?
La Chandeleur se tient quarante jours après Noël. Elle commémore la présentation de Jésus au temple. En effet, quarante jours après une naissance, ce sont, pour la mère, les relevailles – durant toute cette période, la femme qui venait d’enfanter était considérée comme impure. Une fois ce temps écoulé, elle pouvait revenir « dans le monde ». Marie, suivant la tradition, amena donc Jésus au temple et au Seigneur.
Mais la Chandeleur, c’est aussi et surtout la fête des chandelles. Dans les églises sont allumés des cierges bénis par le prêtre. Chaque paroissien peut ensuite en emporter un chez lui. Cette bougie consacrée apporterait épuration et protection à la famille.
Il est à noter que les Celtes fêtaient Imbolc le 1er ou le 2 février. Il s’agissait d’une période de purification, de célébration de la lumière qui renaît et qui annonce le printemps.
De même, à l’époque des Romains, on se promenait le 2 février des flambeaux à la main à travers les villes afin de les purifier.
Bien que les trois n’aient aucun lien avéré, on ne peut s’empêcher de remarquer la similitude des dates.
Pour en revenir à la Chandeleur, pourquoi des crêpes ?
Tout d’abord pour une énième histoire de renouveau, de célébration du retour du soleil et du printemps approchant ; la crêpe illustrant parfaitement l'astre renaissant en raison de sa rondeur et sa blondeur. De même, en faire à la fin de l’hiver, alors que l’on avait encore de la farine à disposition, augurait bien des récoltes de l’année à venir. C’était, pour les paysans, un signe de prospérité future.
Une autre histoire voudrait que ce soit le rappel des galettes distribuées aux pèlerins venant à Rome…
Quelle que soit la signification que vous lui accorderez, nous espérons que vous serez offert un petit moment pour déguster une délicieuse crêpe, tout en pensant au printemps approchant et à ses promesses…
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